Les pays riches ont été mis sur la sellette mercredi à l'occasion de la deuxième journée de débats organisés par l'Assemblée générale de l'ONU sur le changement climatique.
"Les pays développés ont une responsabilité particulière à procéder à une réduction importante des gaz à effet de serre", a affirmé le ministre pakistanais de l'Environnement, Mukhdoom Faisal Hayat, qui s'exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, une coalition de pays en développement qui regroupe 132 Etats.
Il a demandé aux Etats qui ne l'ont pas encore fait de ratifier la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et le Protocole de Kyoto et de les mettre en oeuvre.
"Les pays développés doivent en particulier aider financièrement les pays en développement à s’adapter aux changements climatiques, assurer aux pays en développement l’accès aux technologies requises (...) réaliser leurs engagements pris lors des sommets et des conférences des Nations unies liés au développement économique et social et à l’environnement", a dit le ministre pakistanais.
"La communauté internationale doit promouvoir la diffusion et l’utilisation de technologies existantes pour les rendre plus accessibles aux pays en développement", a dit de son côté le vice-ambassadeur chinois Liu Zhenmin.
"La société doit changer son mode de production insoutenable et ses modes de consommation non viables", a ajouté M. Zhenmin précisant que son pays était "déterminé à mettre en oeuvre une nouvelle stratégie d’industrialisation à faible consommation et peu polluante et espérait bénéficier d’un ferme soutien de la communauté internationale".
S'exprimant au nom de l’Union européenne, le représentant du Portugal, Joao Salgueiro, a assuré que la menace mondiale des changements climatiques exigeait une réponse mondiale. Le représentant a affirmé que l’UE était pleinement engagée à prendre part à l’effort international en procédant notamment à une réduction ambitieuse des gaz à effet de serre. Il a cité l’engagement de l’UE à réduire de 20% les gaz à effet de serre d’ici à 2020 par rapport aux niveaux de 1990.
Une news du mercredi 2 aôut qui devrait en faire plaisir à certains. En étant optimiste, on pourrait se dire que nous transmettrons notre technologie aux pays pauvre pour les aider à polluer le moins possible. Mais je n'en suis pas si sûr !!!!!!! Ou sont les protocoles d'accord, y-a-il seulement un contrat signé entre l'Europe et ces pays. Je ne voie rien et c'est bien ce qui me désole.
En attendant nos amis russes descendent à 4150m de profondeur dans l'arctique pour coloniser ce pays vierge et surtout y trouver une manne financière inestimable : du pétrole et du gaz. Quand on dit qu'on souhaite moins polluer, je ris jaune.
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